L'instant T d'Héloïse Kleiss

Etudiante en mastère management culturel, Héloïse Kleiss est également alternante en tant que chargée de projets culturels.

Dans cet entretien, elle nous explique son parcours, son choix pour l’alternance mais également son rôle et ses missions au sein du groupe AFC.

 

Peux-tu nous parler de ton parcours jusqu’à ton arrivée à l’EAC Paris ?

Après avoir obtenu un bac Littéraire, j’ai intégré la faculté de Strasbourg en LLCE, Langue Littérature et Culture Etrangère avant de rapidement m’apercevoir que cela ne me correspondait pas. Par la suite, j’ai rejoint une école de communication pour y réaliser ma première année à Strasbourg puis les deux suivantes à Toulouse.

Après l’obtention de ma licence, je ressentais le besoin de prendre un peu de temps pour réfléchir à ce que je voulais faire et déterminer avec précision dans quel domaine je souhaitais me spécialiser. La communication m’a toujours plu, et je porte, depuis longtemps, un intérêt profond pour le milieu culturel et artistique. Je souhaite être animée par l’exercice de mon futur métier et apporter mes compétences et ma sensibilité à des acteurs et notamment des artistes que j’admire.

C’est donc tout naturellement que j’ai décidé d’intégrer un mastère en management de projets culturels qui me permettrait à la fois d’appliquer mes compétences en communication et d’étudier les spécificités d’un secteur qui me passionne.

Pourquoi avoir opté pour l’alternance ?

L’alternance n’a pas réellement été une option mais plutôt une évidence. C’était d’abord une condition pour pouvoir emménager et vivre à Paris avant d’être également un choix personnel.

Au cours de mes années d’études passées, j’ai eu la chance de réaliser des stages très enrichissants, et au même titre que chacune de ces expériences, je savais que l’alternance m’apporterait beaucoup. En effet, être alternant, c’est aussi le moyen d’acquérir une expérience professionnelle plus importante et détenant davantage de valeur sur le marché du travail.

Les expériences sur le terrain ayant aujourd’hui davantage de valeur que les connaissances théoriques, je suis convaincue que cela multipliera mes chances de prétendre à un métier qui m’intéresse.

Quel poste occupes-tu chez AFC et quelles sont tes missions ?

Aujourd’hui, j’occupe un poste de chargée de projet junior. AFC étant une entreprise de l’économie sociale et solidaire, détentrice du label UN Global Compact, j’ai la chance de travailler sur des projets engagés en faveur des 17 Objectifs de Développement Durable portés par l’ONU.

Concernant mes missions, elles sont variées et s’adaptent en fonction des besoins du projet. Souvent cela débute par une lettre de cadrage, un outil important pour comprendre la demande du client et définir les contours du projet, puis cela continue par une étude de marché, ainsi que diverses recherches avant d’établir selon l’objectif, différentes propositions d’actions.

Comment l’école a-t-elle contribué dans ta recherche d’entreprise ?

Après avoir passé le concours d’entrée à l’EAC, lorsque j’ai entamé mes recherches d’alternance le confinement avait déjà débuté. Prise de cours par la situation et ayant peur de ne trouver aucun poste, j’ai informé l’école de mon inquiétude et de l’état de mes recherches. Une fois le contact établi avec la personne chargée des relations entreprises de l’école, qui était à l’époque Madame Evelyne Renard, un suivi continu s’est installé.

Madame Renard m’a donné des conseils, corrigé ma lettre de motivation et mon CV et m’a tenu informée des offres susceptibles de m’intéresser. Elle a été présente, disponible et à l’écoute tout au long de mes recherches.

Après quelques mois et plusieurs candidatures envoyées, c’est l’école qui a fini par me contacter pour me proposer un entretien… Deux semaines plus tard, me voilà alternante chargée de projet pour l’agence AFC !

Peux-tu nous expliquer comment ton maître d’apprentissage t’accompagne au quotidien ?

Etant plusieurs alternants au sein de l’agence, l’organisation est bien rodée. Un bon rythme de travail s’est installé au quotidien avec ma directrice d’agence. Etant donné qu’elle travaille principalement depuis Montpellier, non loin du siège de l’entreprise, nous avons mis en place des réunions hebdomadaires en visioconférence qui ont lieu tous les matins à la même heure. Ces réunions nous permettent de faire le point sur l’avancement des dossiers en cours et les missions à réaliser.

Les consignes et missions que ma directrice nous transmet sont claires, précises et détaillées, ce qui nous permet d’avancer correctement. Si nous rencontrons des difficultés dans notre travail au cours de la journée, elle se tient toujours disponible afin que nous puissions l’appeler ou lui proposer un échange en visioconférence.

Conjointement, pour renforcer son accompagnement, elle se déplace à Paris environ 2 à 3 jours par semaine afin de travailler à nos côtés. Son implication et son accompagnement au quotidien représentent, pour nous-même, futurs managers du secteur culturel et artistique, un bel exemple en matière de management.

Quelles limites ou difficultés rencontres-tu dans ton poste de chargée de projet ?

La limite la plus courante que je rencontre au sein de mon poste est la question du temps. En tant que chargée de projet, certaines missions nécessitent parfois beaucoup de réactivité. Il faut apprendre à travailler dans l’urgence et à gérer certains changements soudains que l’on n’avait pas forcément prévus.

Travailler sur plusieurs projets en même temps s’est également avéré compliqué les premiers temps. Il a fallu que je sois pertinente et cohérente dans la hiérarchisation de mes tâches. Aujourd’hui, je me sens plus à l’aise avec ces problématiques car j’ai appris à les appréhender.

Pour terminer, quel conseil donnerais-tu aux étudiants en pleine recherche d’alternance ?

Tout d’abord, je souhaite encourager les étudiants en pleine recherche d’alternance à ne pas baisser les bras.

J’ai moi-même eu, avant de me lancer à la recherche d’une alternance, de nombreux échos de la part de mes proches sur la difficulté que cela pouvait représenter. Je n’y croyais pas réellement jusqu’à ce que je finisse par le vivre.

Il est vrai que cela peut s’avérer compliqué car la concurrence est rude mais chacun d’entre nous a quelque chose de différent à mettre en avant que les autres n’ont pas. Tout le monde a donc sa chance. Alors, même si vous pensez ne pas avoir l’expérience nécessaire ou ne simplement pas être à la hauteur, ne vous dévalorisez pas, tentez et multipliez vos candidatures.

Mon second conseil est d’aller à la rencontre des personnes, déplacez-vous aux portes ouvertes, dans les salons ou autres événements culturels, et n’hésitez pas à discuter et poser la question autour de vous, de savoir si éventuellement ils recherchent quelqu’un. C’est en allant discuter avec les personnes que vous vous dévoilerez le mieux.

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